Eel Kwon Kim dit de lui même. « Mes images sont pleines de l’ambiance du minimalisme représentationnel; Leur platitude n'est pas à lire comme des exercices formels mais plutôt comme des thèmes chargés de contenu qui contiennent la nature et sont aussi des réalités émotionnelles créant de l'ordre dans la nature. »
Bien que les tableaux de Eel Kwon Kim rappellent les œuvres de Mark Rothko, lequel excluait toute forme de figuration, ce sont bien des horizons stylisés, phantomatiques que peint Eel Kwon Kim, des horizons spectraux, brouillés par un sfumato laissant deviner une structure émergente.
Chaque tableaux est intitulé par une date précise, rappelant les « Day Paintings » du peintre japonais On Kawara.
Toutefois les dates de Kim ne semblent pas dénoncer des événements mais évoque plutôt une appréhension métaphysique, un horizon séparant l’espace, la terre d’un ciel crépusculaire, ou séparant le temps, à la date du tableau, un horizon flou sémantique séparant ou joignant le figuratif et l’abstraction. Au-delà du minimalisme coréen et de l’expressionisme abstrait revendiqués par Eel Kwon KIM lui-même on peut donc aussi associer une forme de métaphore symbolique.
Eel Kwon Kim est né en 1962, il est professeur à l’Université Chon Nam de Seoul, master de la New York Academy of Art Graduate School, et PhD de So Gang University, The Graduate School of Communication Art .Ph.D. Il a participé à près d’une centaine d’exposition collective et solo. Ses œuvres sont actives sur les enchères de Christie’s , et une douzaine d’autres plateformes.